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3 novembre 2011

Jean Alesi 3ème partie – trajectoires en rouge

1992, le chemin de croix


C’est en crise que Ferrari aborde la saison 1992. Après le ménage de 1991 qui a vu l’éviction de Fiorio, Fusaro et Prost, l’heure est à la recherche du calme et de la sérénité.

 Alesi est désormais le leader de l’écurie, épaulé par l’italien Ivan Capelli. Remarqué pour ses belles prestations sur les rétives March, l’italien va pourtant vivre une saison infernale qui aura raison de sa carrière…

 La voiture se voulait radicalement innovante, ce fut un désastre. Passée à la mode du nez surélevé, la grosse innovation technique était située au niveau du fond plat qui était « détaché » de la caisse pour une meilleure pénétration dans l’air et une meilleure évacuation de celui-ci.

Après deux abandons piteux en Afrique du Sud et au Mexique, Jean décroche les premiers points de Ferrari au Brésil (4e) puis un splendide podium sous le déluge de Barcelone. A seulement quelques secondes de Schumacher, Jean confirme ainsi son immense talent sous la pluie, qui lui permet de compenser les lacunes de sa monture. Ayant beaucoup roulé sur des pistes enneigées dans sa jeunesse, Alesi possède un sens inné de la glisse qui lui permet de maîtriser comme un véritable artiste des voitures à l’équilibre précaire.

Percuté par Berger à Imola, Alesi retrouve le podium au Canada, sans doute son circuit fétiche.La suite de la saison est calamiteuse ; hormis deux points en Allemagne, le pilote Ferrari subit des abandons en France, Angleterre, Hongrie, Belgique, Italie et au Portugal ! Le plus rageant est sans doute celui de Spa : au 7e tour, alors qu’il parvient une nouvelle fois sous la pluie à tenir le rythme des meilleurs, il est percuté par Mansell au freinage de l’épingle.

Alesi conclut mieux la saison avec une 5e place au Japon et une 4e en Australie, mais le bilan est bien décevant. Avec 18 points, il termine 7e du championnat et a porté Ferrari à bout de bras, Capelli ayant sombré avec deux piteux points, avant d’être remplacé par Larini pour les deux dernières courses.

 Une saison bien dure donc, mais dont Alesi sort grandi : adoubé par les exigeants tifosis pour son abnégation et ses prouesses, Alesi apparaît alors comme le digne héritier de Gilles Villeneuve, avec lequel il partage d’ailleurs le fameux n°27.

 

 

 

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