Lotus, qui trop embrasse mal étreint ?

Depuis 2010, Lotus Racing a mutliplié sa présence en sport automobile, que ce soit avec ses véhicules propres ou sous forme de sponsoring: Formule Un, GP2, GP3, Endurance, Indycar en tant que motoriste depuis cette année, GT avec l'Evora...

Bref, Lotus est sur tous les fronts et on ne peut que se réjouir de voir dans les pelotons des véhicules représentant cette marque myhtique, sans parler des monoplaces arborant des déocrations rappellant les fameuses livrées JPS des années 70-80.

Pourtant, on peut se demander si cette présence tous azimuts est vraiment raisonnable. En mettant de côté les partenariats sponsoring où Lotus n'apporte que de l'argent et non de la technologie (ex: GP2); la présence du constructeur avec ses moteurs et/ou ses modèles de course est décevante.

L'écurie F1 semble sur la bonne voie mais l'Evora GT est inexistante et surtout les V6 Turbo d'Indycar sont à la traîne par rapport aux Honda et Chevrolet. Sebastien Bourdais a arraché une superbe 9ème place au GP de Barber Motopark mais la présence des monoplaces propulsées par Lotus sur le fond de grille traduisaient le cruel déficit de puissance du bloc. Pis, Lotus a annoncé qu'elle ne participera pas aux essais d'Indianapolis pourtant cruciaux pour bien préparer les fameuses 500 Miles, ce qui risque de mettre à terre le projet de Jean Alesi.

En somme, Lotus est omniprésente mais les résultats se font attendre. A quoi bon être engagé dans 10 disicplines pour ne gagner nulle part, voire être en queue de peloton ? Ne vaudrait-il pas mieux se focaliser sur 2-3 programmes maxi (F1, Indy et GT pour être dans la continuité de la myhtique écurie de Chapman) et y mettre plus de moyens afin d'envisager des titres ?

Cette stratégie semble pour l'instant loin de donner satisfaction.