Si Fernando Alonso a évidemment créé la surprise et démontré une nouvelle fois son génie du pilotage, que dire de Sergio Perez, qui a frôlé la victoire pour Sauber ! Il offre néanmoins au team helvétique son meilleur résultat depuis ses débuts en 1993 (déjà !) Le garçon a été étonnant de maîtrise et d’intelligence de course. Bref, ce grand prix a donné un grand coup de frais et annonce une saison plus que jamais serrée.

TOPS

Alonso (1^er)

L’espagnol et Ferrari ont joué fin avec la stratégie et la pluie. Sur une piste délicate gommant un peu les carences de la F2012, Alonso signe une de ses plus belles victoires et engrange des points inespérés en ce début de saison.

Perez (2^nd)

Depuis le 1^er GP 2011, on savait le mexicain rapide et fin gestionnaire des pneus. On le voit maintenant attaquant et vainqueur potentiel de Grand Prix. La voie royale vers Ferrari lui semble ouverte, reste à savoir quand…

Raikkonen(5^e)

Le finlandais signe une nouvelle course très solide, signe de son retour fructueux en course. Iceman n’a visiblement rien perdu de son talent et s’offre le meilleur tour, le 36^e de sa carrière ! (3^e au classement des meilleurs tours derrière Schumacher et Prost)

Senna(6^e)

Voici sans doute la course la plus convaincante du neveu de qui vous savez ! Moyennement qualifié – il a avoué que c’était son talon d’achille- Senna a été patient et a su mettre les watts au bon moment, bien aidé par une Williams décidément méconnaissable. Il s’est offert le scalp de Schumacher et ramène à Williams plus de points que ce que Grove avait glané en 2011. Encourageant.

Vergne (8^e)

Moins exposé médiatiquement que Grosjean, JEV n’en est pas moins impressionnant pour ses débuts. 4 points pour sa 2^e course, grâce à un bon timing de changements de pneus et à un arrêt de moins que ses rivaux directs. Le français est très, très prometteur…

OK

Hamilton (3^e)

L’anglais semble presque trop calme et assagi ! La cafouillage de McLaren au stand lui coûte la tête, mais il n’a jamais été en mesure de revenir sur le duo Alonso-Perez. En attendant, il marque les points « intermédiaires » importants dans l’optique du championnat.

Webber (4^e)

L’australien assure des points importants et a su éviter les embuches

Di Resta-Hulkenberg (7^e, 9^e)

Après une ouverture tronquée à Melbourne, les monoplaces indiennes ont joué placé, grâce à un jeune tandem efficace.

Schumacher (10^e)

Relégué en fin de peloton après l’accrochage avec Grosjean, le vétéran du plateau a été adroit et opiniâtre pour aller décrocher un maigre petit point. N’empêche, à la vue de ses qualifs et de son rythme par rapport à Rosberg, l’allemand semble de retour en forme.

Petrov (16^e)

Le russe a dominé Kovalainen en essais et en course. Le russe fait du bon boulot avec ce qu’on lui donne…

Pic (20^e)

Charles voit le bout d’une course délicate, il fait son job.

FLOP

Red Bull – Vettel (12^e)

Au-delà des mésaventures du champion en titre, Red Bull a pris un sacré coup depuis le début de la saison. Une réaction rapide s’impose, car la vitesse en qualifs et le rythme en course sont bien en deçà de ce que l’on attendait.

Mercedes

Les flèches d’argent traînent comme un boulet depuis 2010 leurs soucis de gommes. C’était effarant de voir les autres monoplaces leur tourner autour dans les grandes courbes rapides. L’usure des pneus est démentielle et gâche le potentiel affiché en qualifications. Espérons une réaction.

Massa (15^e)

La descente aux enfers se poursuit et on ne donne pas cher de sa peau d’ici la mi-saison. Déjà dominé par Alonso en 2010 mais avec des podiums, Felipe a pris l’eau l’an dernier en ne faisant jamais mieux que 5^e. En ce début 2012, le brésilien est à la ramasse et le nouveau châssis n’a visiblement rien changé. La différence de vitesse, de rythme et de hargne avec Alonso fait peine. Où est passé le bouillant attaquant des années 2006-2008 ?

Button (14^e)

Etonnante erreur d’appréciation de l’anglais lors de son contact avec Kartikheyan. Le puriste du pilotage nous avait habitué à plus de clairvoyance. Il s’agit sans doute d’un accident bien passager.

HRT

Inexistantes, les monoplaces ibériques.

Grosjean (Ab)

Le français est rapide, évidemment mais il doit apprendre à finir une course ! Trop bouillant, trop de pression (??), mais toujours est-il que le pilote Lotus a encore semé la zizanie en percutant Schumacher. De plus, il rejette toute responsabilité, ce qui laisse songeur. Attention à la griserie du buzz médiatique qui l'entoure, attention aussi à Raikkonen qui risque de lui faire très mal. Il faut réagir et se montrer plus matûre...

Malaisie – Perez, une star est née.

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