Superleague Formula, clap de fin ?

Lancée en 2008, la Superleague Formula présentait l'originalité de mettre en lice des monoplaces aux couleurs des grands clubs de football du monde (As Roma, Liverpool...)

Le principe des organisateurs était que le public du football et celui des sports mécaniques étaient proches et que les passerelles étaient possibles.

Après trois premières saisons relativement intéressantes, réunissant sur plus de 10 courses de nombreuses monoplaces, la SL connait une année 2011 désastreuse. Alors que seulement 2 rendez-vous ont eu lieu, les manches prévues en Russie, au Brésil, en Corée, en Chine et en Nouvelle-Zélande ont été annulées, fautes d'accord et surtout de sponsors. Et je ne parle pas du pleateau famélique et des nombreux clubs ayant déserté, au point que les organisateurs avaient autorisé les écuries aux couleurs des nations, reprenant ainsi le concept de l'A1 GP.

Cela ressemble à une fin prématurée pour une série qui a souffert de plusieurs défauts: un manque de visibilité médiatique, des pilotes inconnus (sauf quelques célébrités ayant fait des piges, comme Bourdais en 2009), l'abondance (surabondance ?) des formules de monoplaces qui occupe déjà beaucoup de pilotes et de teams, et sans doute un concept de départ voué à l'échec.

J'en veux pour preuve mon entourage : parmi mes amis et mes collègues de travail, la dizaine de personnes passionnées de foot avérées ne s'intéressent pas ou très peu aux sports mécaniques !

Ce n'est pas vraiment le même public (surtout dans les tribunes....)