Hamilton, enfin !
6 mois après sa dernière victoire d'Abu Dhabi, Hamilton a enfin vaincu la malchance : pétrifié par Button à Melbourne, ennuyé par ses arrêts aux stands à Bahrein, trahi par les ingénieurs à Barcelone, l'anglais a réalisé une course magistrale à Montréal.
Assagi après une saison 2011 bien agitée et réussissant à dompter l'usure des gommes - lui le "bouffeur" de pneus- Hamilton a joué l'attaque -2 pits contre 1 à Alonso - et a effectué une remontée fantastique sur son dernier run pour avaler tout cru Vettel puis l'espagnol, qui a usé ses pneus jusqu'à la jante pour ne faire qu'un seul ravitaillement.
La 16e place anonyme de Button, complètement perdu depuis bahrein, est d'autant plus cruelle pour le champion 2009 qu'il termine à 1 tour de son équipier, chose rarement vue en course.
Avec un 7e vainqueur en autant de courses, la saison 2012 est plus que jamais indécise et surprenante. Même si l'on peut se plaindre de l'aspect trop artificiel et trop "loterie" de cette batatille, c'est toujours mieux que les processions lénifiantes du kaiser des années 2000-2004.
Derrière, les petits jeunes Grosjean et Perez font des merveilles. Le français, plus rapide en vitesse pure que Raikkonen, se rapproche à grands pas de la victoire. Quant à Perez, il renvoie doucement Kobayashi dans l'anonymat et surtout renforce un peu plus sa place de prétendant au volant de Massa. Le brésilien, qui a retrouvé depuis Monaco la vitesse, n'a pas encore retrouvé la fiabilité avec un tête à queue assez risible...
Que nous réserve Valence ? Suspense...